Très émotif, entrainé jusqu'alors dans des amours fugitives qui l'ont laissé désemparé et insatisfait, Mathieu est à la recherche d'un bonheur stable. Pour y parvenir, il pense qu'il doit ne plus tenir compte de ses réactions émotionnelles et n'agir qu'avec logique. Il choisit donc Sylvie qui ne l'attire pas spécialement mais dont il pense qu'elle peut entrer dans son calcul égoïste et il cherche à l'aimer "raisonnablement". Or l'amour, comme la beauté de Paris où ils se promènent, n'est pas la résultante d'une accumulation de données objectives mais un phénomène justement totalement irrationnel. C'est ce qu'accepte Sylvie pour laquelle aimer est à la base de toute chose. Or ce véritable amour finit par se manifester et, dans le même temps, détruit la construction logique de Mathieu qui refuse de reconnaitre son erreur. Il décide de quitter Sylvie. Sylvie qui est réellement tombée amoureuse de lui sera la victime douloureuse mais provisoire, de la bizarre expérience du jeune homme.